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MAMADOU LAMINE DRAMÉ : Lutte contre la colonisation française dans la haute vallée du fleuve Sénégal à la fin du XIXᵉ siècle.
La Résistance de Mamadou Lamine Dramé contre la Colonisation Française
Dans cette fascinante vidéo de l'émission "Soninkara Taarixu", le journaliste Soninké Ibrahima Camara nous plonge au cœur de l'histoire de Mamadou Lamine Dramé, un marabout Soninké qui s'est courageusement opposé à la colonisation française dans la haute vallée du fleuve Sénégal à la fin du XIXe siècle.
Interrogé par Ibrahima Saounéra, Ibrahima Camara nous transporte à travers les événements marquants de la vie de Mamadou Lamine Dramé. De sa naissance vers 1840 à son décès tragique en 1887, Camara dépeint un portrait vibrant de ce héros de la résistance anti-coloniale.
À travers des récits poignants, Camara nous décrit les moments clés de la lutte de Mamadou Lamine Dramé, y compris son soulèvement islamique en juin-juillet 1885, son attaque du fort de Bakel en avril 1886, et sa bataille finale à Toubacouta en décembre 1887 où il succombe à ses blessures.
En utilisant des sources historiques et des anecdotes détaillées, Camara donne vie à cet épisode crucial de NOTRE histoire, mettant en lumière la résilience et le courage d'un homme qui a lutté pour la liberté de son peuple.
À travers cette vidéo, les spectateurs sont invités à redécouvrir et à honorer l'héritage de Mamadou Lamine Dramé, un véritable symbole de la lutte contre l'oppression coloniale en Afrique de l'Ouest.
Ne manquez pas cette immersion historique, où le passé rencontre le présent pour nous rappeler les leçons précieuses de courage et de détermination de nos ancêtres.
Ce descriptif vise à capturer l'essence de l'histoire de Mamadou Lamine Dramé tout en mettant en valeur le travail journalistique d'Ibrahima Camara.
Par @PrMamadouSOW pour La Chaine Soninke
Transcription de l'émission en Français :
Birama: Bonjour chers téléspectateurs Soninké vous nous suivez sur la chaîne Soninke pour parler de l'histoire de valeureux hommes qui ont marqué le passé. Jingle musique......
Birama: Aujourd'hui nous avons le plaisir de partager ce plateau avec Siabou CAMARA originaire de Waoundé. Bonjour Siabou
Siabou: Bonjour Birama, bonjour aux téléspectateurs qui nous suivent sur ma chaîne Soninké, c'est un plaisir et nous prions que cette émission puisse servir la communauté.
Birama: Merci à toi aussi nous saluons ancore une fois les téléspectateurs. Notre ami et frère Mamadou SOW assure la réalisation de cette émission, il est originaire aussi de Golmy.
L'object de cette émission consistant à connaître notre passé. Ce numéro est consacré au résistant Mamadou Lamine Drame, Qui est Mamadou Lamine Drame.
Siabou: Merci Birama, avant de parler j'aimerai préciser que l'histoire que nous allons raconter n'est que le fruit de recherches mais tout n'est pas.exhaustives et nous sommes ouverts à l'échange et au partage.
Vous êtes censé savoir que le Sénégal regorge de résistants anti coloniales qui ont marques leur époque tel que : El h Omar Tall, Lat Dior Ngone Latyr Diop, Maba Diakhou BA, Ndiadiane NDIAYE pour ne citer que ceux là. Samory TOURE et tant d'autres.
A l'arrivée des colons ces résistants ont refusés la domination colonial pour ne jamais être soumis. Mamadou Lamine Drame à été de la même époque que Ahmadou Cheikhou fils de El.h Omar TALL. Ils se sont côtoyés au Soudan Français, il est mort en Gambie, il est donc de droit qu'on se souvient de ce valeureux guerrier à pareil moment de chaque année. A savoir les premiers jours du mois d'avril.
Birama : Pourquoi les premiers jours du mois d'avril ?
Siabou: Mamadou Lamine Drame est né à Goundiourou dans la province du gadiaga près de Kayes. La consonance du nom de famille Drame chez les Soninke renvoie à l'appartenance de la famille maraboutique du Gadiaga. Ne et grandi dans le cercle maraboutique il ne pouvait que suivre la lignée maraboutique. Les Drame sont des marabouts du Gadiaga, on les retrouve à Dramané, Goundiourou, Bakel et dans tant d'autres villages du Gadiaga.
C'est ainsi qu'il a effectué ses études coraniques à Bakel auprès de ses oncles de la même famille Drame. Ça me rappel mon cher défunt ami "kharan Ismaila Drame" à Bakel décédé il ya quelques années paix à son âme. Son fils l'aurait remplace par la suite jusqu'à nos jours. Mamadou Lamine Drame à.donc fait ses études coraniques dans cette université coranique de Bakel. Bakel étant une ville coloniale, il a côtoyé les colons dans cette ville et a nourrit avec le temps un sentiment anti colonial. Après ses études à Bakel il effectua le pèlerinage à la Mecque, à l'époque le pèlerinage s'effectuait pendant plusieurs années.
A son retour il affrontera les colons à Bakel. Pour revenir à ta questions pourquoi les.premiers jours du mois d'avril, car il a livrer la bataille de Bataille contre les colons les premiers jours du mois d'avril 1886, il a assiegeait Bakel pendant 3 jours en tenant les troupes coloniales à l'échec.
Notre père Ibrahima Diaman Bathily paix à son âme était un instituteur qui habitait derrière la montagne à Bakel il nous rapportait fidèlement cette histoire.
La bataille de Bakel a ainsi eu lieu malgré que l'histoire est méconnue du grand public. A part le professeur Abdoulaye Bathily qui a consacré un livre à Mamadou Lamine Drame.
Birama: Tu viens de nous parler de ma bataille de Bakel, qu'est ce qui s'est passé à ces premiers jours du mois d'avril 1886 ?
Siabou: étant fils de marabout qui tenait à la religion et y travaillait pour mieux l'implanter dans cette partie du Soudan Français. Le colonisateur le mit sur sa liste rouge à l'instar D'El Omar Tall, Maba Diakhou Ba , Cheikh Ahmadou Bamba, El Malick SY. Leur seul tort c'est d'avoir appelé les fidèles à la religion islamique. Des son retour de la Mecque il a rapidement eu beaucoup d'étudiant qui l'ont rejoint pour bénéficier de son savoir. Il a construit son armé et sa force à partir de ces étudiants qui le suivaient inconditionnellement. Au delà de cette force de frappe Mamadou Lamine Drame disposait aussi de savoir mystique, d'où la peine infligée plusieurs fois à l'armée coloniale qui n'a jamais su venir à bout de Mamadou Lamine Drame. D'ailleurs les colons ne l'ont pas tué. C'est ainsi qu'il a d'abord livré la bataille de Goureye avant celle de Bakel.
Birama: A l'époque il était étudiant encore a Bakel oubien ?
Siabou : Non il avait déjà fini ses études depuis. C'est lors de cette bataille de Goureye où il a décimé l'armée coloniale mais force est de constater aussi qu'à l'époque la puissance coloniale connaissait des difficultés économique à cause des mauvaises pluviométrie qui ont fait chutter les productions d'arachide au centre du Sénégal. Le bassin arachides étant à l'époque l'épine dorsale de l'économie coloniale.Les pertes de l'armée coloniale étant considérable, ils ont ete enterrés au cimetière des colons de Bakel.
Jusqu'à nos jours le cimetière des colons existent à Bakel. Le prétexte qui a été brandi est que ces colons sont morts de la malaria et ont été enterré à Bakel alors que la réalité est tout autre. C'est à Goureye qu'une bonne partie de l'armée coloniale a été décimé. A préciser que Goureye se trouvant en face de Bakel mais c'était une terre qui appartenait aux bakélois. Car lorsque Birame Ndieme Coumba NDIAYE a quitté le Diolof et s'est installé à Bakel à l'époque ils ne parlaient que Wolof avant que les bathily de tuabou ne leur cède cette partie du Gadiaga car la capitale traditionnelle du Gadiaga c'était Tuabou. Lorsque les Diolof Diolof sont venus à Bakel, ils ont découvert Goureye car il y avait un grand marigot et pour le désigner en Wolof ils diserent "Deeg gou rey" devenu tout simplement Gourey. C'est là où Mamadou Lamine Drame a battu pour la première fois l'armée coloniale. Avant des les affronter une deuxième fois à Bakel. Il avait beaucoup davantage car il connaissait bien Bakel, il y a fait ses études, il avait scané dans sa mémoire les moindres coins et recoins de la ville et y comptait aussi des parents et amis. Sa bravoure et da détermination ont eu raison des troupes coloniales.
L'armée coloniale n'a jamais su digérer cette déroute infligée par le marabout Soninké. Il y avait beaucoup de guerrier qui l'ont rejoint dans ces batailles venus des villages environnants et lointains tel que Koughany.
Les colons étaient obligés de louer les services de Moussa Molo Balde pour mettre un terme à la vie de Mamadou Lamine DRAME.
Birama: Tu nous a parlé de Mamadou Lamine Drame comme résistant, quelle était la partie spirituelle de cet homme ?
Siabou: Son savoir n'était pas un secret de polichinelle, jusqu'à nos.jours chez nous les personnes issuent de familles maraboutique sont réputés de savoir. Ayant ne et grandi autour du savoir il ne pouvait échapper à cet héritage. Cerise sur le gâteau il est parti à la Mecque pour effectuer le pelerinage pour plusieurs années de route. Même ces quelques images que nous avons nous donnent l'impression que c'est un arabe. On peut lire des traits de sagesse sur son visage du 19e siècle.
Birama: A l'époque est ce qu'il a laissé des écrits ?
Pour l'instant il n'y a pas de decouverte qui le justifie car à l'époque des érudits comme Mamadou Lamine Drame écrivait car ce n'était pas des illettrés. C'est le cas de Cheikh Moussa CAMARA originaire de Ganguel Souleye non loin de Gouriky koliabe. Lui il a laissé des écrits dont des chercheurs tel que Jean Smitch qui ont pu rétablir ses écrits et on pu publier zouhroul bassatine "florilège des jardins secrets". Il est possible que de la même manière Mamadou Lamine Drame aussi ait laissé des écrits.
Birama : Ya til des chercheurs qui ont aussi écrits sur Mamadou Lamine Drame ?
Siabou: Je le disait tantôt le professeur Abdoulaye Bathily à écrit un livre sur Mamadou Lamine Drame. Il est possible aussi que des étudiants aient consacré des thèses ou des mémoires de recherches sur Mamadou Lamine Drame. Même si ces travaux sont rarement publiés car ça reste d'ordre pédagogique. D'autres historiens ont aussi écrits sur Mamadou Lamine Drame jusqu'à l'introduire en partie dans les programmes dhistoires du Sénégal.
Birama: Ya til ses affaires personnelles qu'on peut retrouver dans des musées tels que son sabre ou autres ?
Pas en ma connaissance, je sais que l'endroit où il est décédé sa tombe sy trouve toujours c'est en territoire Gambienne non loin de Toubacouta. Vu les circonstances de sa mort il n'est pas évident de retrouver ses propres affaires.Car c'est Moussa Molo Balde qui l'a éliminé sur demande de l'armée coloniale. Moussa Molo aussi était très mystique et il a fallu s'attacher des.services de Moussa Molo Balde pour éliminer Mamadou Lamine Drame.
Pris par surprise, dans une embuscade inattendue, cette affrontement imprévisible a permis de vaincre Mamadou Lamine Drame. Les troupes de Moussa Molo ont d'abord encerclés les quelques gardes rapprochés du marabout qui se sont battus jusqu'à la mort encerclant le marabout. Lui même refusant d'abdiquer s'est battu contre eux. Lors de cet affrontement il a été gravement blessé affaibli les troupes de Moussa Molo Balde voulaient l'achever avant que ce dernier ne les en interdisent car il le voulait vivant. Mamadou Lamine Drame blessé, fatigué et ayant perdu beaucoup de sang est posé sur une civière entre des gaillards qui l'amenaient vers un autre village. En cours de chemin les gaillards ont eu peur et l'ont jettes en cours de route en pleine brousse. Tenant coûte que coûte à son trophée de guerre Moussa Molo Balde est revenu sur les traces du marabout avant de découper la tête et l'amener avec lui laissant le reste du corps sur place. Les affaires du marabout mis sur son cheval aussi sont confisques par Moussa Molo Baldé.
C'est pourquoi retrouvé ses affaires personnelles de Mamadou Lamine Drame n'est pas facile.
Birama: il est possible que ses affaires soient aux mains des français qui réclamaient sa tête
Siabou : bien sur, c'est possible car on se souvient du sabre Delh omar tall qui a été restitué au Sénégal en 2019.
Birama: chers téléspectateurs le but de cette émission c'est de faire connaître nos valeureux guerriers dans le passé qui ont marqué l'histoire. Il ya beaucoup de grands guerriers Soninke comme lui sur qui on parlera lors de cette émission. Merci à Siabou CAMARA et à Mamadou Sow le grand réalisateur.
Siabou: Il existe beaucoup d'autres grands hommes qui ont marqué l'histoire c'est le cas de Sikhou Amarq Diakho, Sada Ciré Timéra, Malal Diaman Bathily tuabou etc... d'ailleurs le camp militaire de Bakel porte le nom de Sada Sire Timéra.
Birama: le camp militaire de Kayes aussi porte le nom de Mamadou Lamine Drame
Merci à vous chers téléspectateurs nous faisons juste des recherches et les portes sont largement ouvertes.
Merci à tous
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